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 Chapitre 1 - La Rencontre

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Azazel
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Azazel


Nombre de messages : 99
Localisation : Lymbes
Date d'inscription : 13/01/2006

Chapitre 1 - La Rencontre Empty
MessageSujet: Chapitre 1 - La Rencontre   Chapitre 1 - La Rencontre EmptyVen 13 Jan - 6:43

Dans le froid des hauteurs, Erzebeth marchait sans but, descendant le chemin tortueux qui mène à la source au pied de la montagne, se sentant vide, détruite. Une terrible explosion vint à ses oreilles, elle vit alors de la fumée montante de la vallée en contre bas. Elle se précipita vers ce grabuge pour voir ce qu'il s'y passait. Quand la jeune fille füt enfin arrivée, elle ne découvrit que des cendres et des restes d'humains calcinés, dans un village complètement ravagé. Erzebeth fit le tour des ruines, cherchant quelque chose à manger, mais elle ne trouva rien... Sauf, une étrange lueur sur le sol, elle s'approcha et découvrit un anneau brillant, et, non loin, des traces de pas. Curieuse de savoir qui avait pu bien faire un tel massacre, la jeune fille suivit les traces, jusqu'à voir un homme au loin, assi sur un rocher. Elle s'approcha, se cachant du mieux qu'elle pu, pour ne pas attirer l'attention de cet étrange individu. Plus elle s'approchait, plus elle trouvait cet homme beau et attirant. Soudain; Erzebeth entendit une voix : " Mon ouïe fine et mon odorat développé t'ont détectée bien avant que tu ne puisses me voir... Découvre toi et présente donc ton visage à mes yeux." Surprise, elle avança vers lui sans rien dire, lui tendant l'anneau au creux de sa main. L'étranger se remit à parler de sa voix profonde et grave : " Je m'appelle Azazel, et cet anneau appartient à ma famille. Il m'est très cher, veux-tu bien me le rendre ?". Puis il s'aperçut que la jeune fille avait du sang sur ce qu'il voyait de son visage, son menton. Azazel ne pu s'empêcher de tendre la main vers le capuchon, qui recouvrait le visage de cette inconnue, pour découvrir ce qui se cachait dessous. La jeune fille s'écarta d'un bond, ne voulant pas se dévoiler. Azazel insista, approchant une deuxième fois sa main d'Erzebeth. Cette fois-ci, elle lui mordit la main, mais dès que la première goutte de sang atteignit ses canines et glissa sur sa langue, elle senti un goût âpre lui emplir la bouche. Prise d'une certaine peur, elle se dégagea, faisant quelques pas en arrière. Azazel la regarda, puis descendit ses yeux sur sa main, où son sang coule goutte à goutte. Erzbeth ne pu retenir sa question : " Qui sont tes géniteurs pour t'avoir donné ce sang au goût démoniaque ?".
- Peu importe mes parents. Je me nomme Azazel, forgeron et unique Maréchal-Ferrand de toute cette vallée."
Erzebeth esquissa un léger sourire et lui répondit : "Je me nomme Erzebeth"
- Découvre ton visage, que je vois à qui j'ai l'honneur de m'adresser."
Erzebeth hésita, regarda à droite, puis à gauche, revenant sur Azazel, ne sachant que faire. Puis elle fit son choix, elle porta lentement ses mains sur son capuchon, et l'ôta doucement. La lumière du jour éclairait peu à peu son visage creusé par la fatigue, mais sa beauté n'était en rien affectée et demeurait intacte. Azazel fut surprit et charmé par cet instant de pureté, il se redressait et lui tint ces quelques paroles :
" - Je peux dicerner à vos traits que vous êtes épuisée, gente Erzebeth... Si je puis me permettre, je possède une modeste bicoque non loin d'ici. Si vous desirez vous reposer, c'est avec grand plaisir que je vous offrirai l'hospitalité pour la nuit.
- Je vous remercie beaucoup, mais je dois continuer ma route, je m'excuse de devoir décliner cette offre..." Puis elle se força à détourner le regard, s'éloignant à contre coeur. Azazel fut choqué, c'était la première fois qu'on se refusait à lui, il insista d'avantage : " Je ne puis vous laisser partir comme cela, venez au moins vous restaurer et ensuite je vous laisserais partir. ", dit-il le visage empli de quiétude et de gentillesse. Erzebeth n'opposa plus la moindre resistance, charmée par la conduite d'Azazel : " Je... Je ne vous remercierais jamais assez de m'accueillir chez vous.
- C'est tout naturel, je ne puis vous laisser errer dans votre état de fatigue. Venez donc, je vais vous guider." Il saisit alors délicatement le bras de la demoiselle pour la soutenir et l'aider dans sa marche. Au bout de quelques minutes de marche, le cabanon fit son apparition au milieu d'un petit bosquet. C'était une petite maison en bois, carrée, avec un toit de chaume. La cheminée déjà fumante, et une odeur exaltante s'échappait de la fenêtre ouverte. Azazel montra la bicoque de la main : " Nous voici arrivés à mon humble refuge." Erzebeth senti ce doux fumet de nourriture lui parcourir les narines, son ventre se serrait, la faim devenait insupportable. Le gentilhomme lui ouvrit avec galanterie la porte, et la fit s'assoir à sa table. Il lui offra son modeste plat : "Ceci n'est qu'un lapin que j'ai chassé plus tôt dans la matinée, j'espère qu'il vous siera." Erzebeth se jeta sur son auge, mangeant avec un féroce appétit, ne prenant pas attention à Azazel qui la contemplait silencieusement, un sourire aux lèvres.

Après le repas, Erzebeth se rendit compte que la nuit était déjà tombée, elle se retourna vers son hôte relevant son capuchon, s'apprêtant à ouvrir la porte, alors qu'Azazel lui pris le poignet : "Chère demoiselle, il est beaucoup trop tard pour vous en allez. Reposez vous dans mon lit, je dormirais à l'exterieur, dans un tas de foin." La jeune fille sursauta, secouant la tête et se hâta de répondre :
- "Non, vous ne pouvez pas dormir dehors, je ne suis qu'une inconnue ! Prenez donc votre lit, je vais quitter ces lieux cette nuit."
Azazel insista davantage :
- "D'innombrables dangers vous guettent dans ces bois une fois la nuit tombée, et dans votre état, j'ai bien peur que vous ne puissez pas leur échapper. Je regretterai qu'il vous arrive quelque chose et que je retrouve votre corps sans vie à l'aube."
Erzebeth se mit à rougir, étrangement touchée par ces mots :
- "J'accepte votre offre si vous ne dormez pas dehors. Ne pensez pas pouvoir insister, sinon je refuse de rester en votre demeure."
- "Mais il n'y a qu'un lit ici, et comme vous pouvez le remarquer, il est trop petit pour dormir confortablement chacun de notre côté, sans nous bousculer..."
La jeune fille rougit de plus belle :
"Nous n'avons qu'à dormir l'un contre l'autre. Rien ne se passera, et demain matin à la première heure je m'en irais."
Azazel fit mine de réfléchir quelques instants, et lui répondit :
- "C'est d'accord. Dormons ensemble pour cette nuit, vous pourrez partir une fois pleinement réposée."
Erzebeth enleva sa toge, inhabituellement gênée par la présence d'un inconnu, puis se glissa dans le petit lit :
- "Je m'en irais quand bon me semblera."
Le gentilhomme souffla alors toutes les bougies, se mit nu et s'allonga sous la couche aux côtés d'Erzebeth, son bras enlaçant délicatement la jeune femme. Il ne tarda pas à tomber dans un profond sommeil alors qu'Erzebeth restait eveillée, encore choquée par les gestes bienveillants du bel homme.
A force de scruter l'obscurité, elle distinguait clairement les moindres détails de la chambre. Instinctivement, son regard croisa le visage endormi d'Azazel et elle y aperçu un sourire. Elle posa alors sa tête sur son épaule. Entièrement rassurée, elle plongea dans un long sommeil réparateur... ~
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