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 Chapitre 6 - La Cérémonie

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Azazel
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Azazel


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Localisation : Lymbes
Date d'inscription : 13/01/2006

Chapitre 6 - La Cérémonie Empty
MessageSujet: Chapitre 6 - La Cérémonie   Chapitre 6 - La Cérémonie EmptyVen 13 Jan - 6:46

Erzebeth somnolait dans son petit lit, quant elle entendit des bruits de pas devant sa porte. Elle sortit de sa torpeur, puis elle s'assit. Elle entendit la poignée de sa porte tourner, la jeune fille saisit alors sa dague, toujours placée près d'elle en cas de danger. La porte s'entrouvrit doucement dans un léger grincement. Dans la pénombre elle distingua une silhouette élancée. C'est alors qu'elle entendit une voix familière prononcer son nom.
"- Azazel, c'est toi ? Qu'est ce que tu viens faire ici ?" Azazel pénétra dans la chambre, s'approchant du lit d'Erzebeth. Il lui fit un signe pour lui faire comprendre qu'il désirait s'allonger à ses côtés. Erzebeth se poussa doucement sur le côté, laissant la place libre. Le bel homme ôta sa chemise, puis s'installa près d'Erzebeth. Il l'enlaça et lui sussura à l'oreille :
"- Je ne cesse de penser à vous, je ne peux vivre sans voir votre visage si doux, si indispensable à mes yeux."
La jeune fille sentit couler une larme le long de sa joue, laquelle fut essuyée délicatement et tendrement par Azazel.
"- Vous êtes si belle... Je ne peux plus résister un seul instant. Permettez-moi de déposer un doux baiser sur vos si charmantes lèvres...
- Nul pensée ne pourrait me paraitre plus exquise, je t'en prie..."
Elle ferma alors les yeux, et tendit ses lèvres vers son nouvel amour... C'est alors que des coups sourds retentirent.
Erzebeth sursauta, encore troublée.
"- Erzebeth ! Lèves-toi, la fête va commencer !"
La voix puissante de Roger la tira de force de son rêve. Elle regarda à ses côtés, s'apercevant amèrement qu'elle était seule. Roger recommença son tintamarre
"- Erzebeth, debout enfin ! Tu vas être en retard !"
La jeune fille sortit complètement de sa torpeur, se leva et répondit à son patron :
"- Oui, oui, je suis réveillée... Je me prépare et j'arrive.
- Non ! Ouvres moi la porte, j'ai une surprise pour toi."
Erzebeth s'habilla d'une légère nuisette, et ouvrit la porte. Roger l'attendait avec un mystérieux paquet entre ses mains. La jeune fille se demandait ce que cela pouvait être. Le tavernier lui tendit en souriant
"- Ouvres le, c'est un cadeau de ma part pour la fête de ce soir."
Erzebeth, intriguée, ouvra lentement le paquet de papier et y découvrit une belle robe en soie noire. Roger sourit :
"- Avec cette robe, tu serais certainement la plus belle de toute la fête. Non que je doute de ta beauté ! Mais la Taverne du Dragon Noir à une réputation à tenir, je ne voudrais pas entendre dire que je m'occupe mal de mes employés.
- Elle est magnifique, c'est beaucoup trop pour moi. Je ne peux pas accepter !
- Tais toi donc et enfile cette robe, ce beau garçon n'attend que toi !"
Erzebeth rougit, et marmonna "Merci Roger". Le tavernier reparti au bar. La jeune fille resta quelques temps à contempler la robe,qui lui remémora sa période à la Maison Close. Erzebeth mit la robe devant elle, se regardant dans le miroir. Elle lui allait à ravir, mieux que les belles étoffes de son ancienne Maison. Elle ôta sa nuisette, et commença à se préparer pour descendre. Une demi heure plus tard, elle finissait de se coiffer. Elle entendait déjà la fanfare sonner les premières notes. Erzebeth se hâta de finir ses préparatifs, et descendit les escaliers. En franchissant la porte de la Taverne, elle put apercevoir les magnifiques décorations dans le village. Toutes les maisons étaient ornées de drapeaux portantq le blason du village. Quelques banderoles flottaient au vent. Un tapis rouge montait de la fontaine jusqu'au château. Dans son enchantement, elle n'avait pas aperçut le carosse posté devant la Taverne. Roger la héla du poste de conduite :
"- Dépêches toi de grimper princesse ! On va être en retard pour la cérémonie."
Erzebeth n'en cru pas ses yeux et s'exécuta sans un mot. A peine installée, Roger fouetta les chevaux qui partir calmement en direction du château. Tout en traversant le village, elle aperçut par la fenêtre les habitants qui la saluaient gaiement. La jeune fille nageait dans le bonheur, jamais elle n'avait été traitée de la sorte. Quand finalement le carosse stoppa, un laquet lui ouvrit la porte mais au moment de sortir elle s'arrêta net. En effet, ce n'était pas moins qu'Azazel qui lui tendait la main pour l'aider à descendre du carosse. Il était habillé dans un beau costume noir, arborant fièrement une queue de cheval, qui laissait apparaitre ses yeux si difficile à distinguer en temps normal.
"- Si vous permettez, mademoiselle"
Erzebeth sourit et lui prit la main. C'est ainsi qu'ils gravirent les marches du château, main dans la main. En haut, le roi les attendait pour la cérémonie. Les trompettes se mirent à entonner quelques notes et le roi prit la parole :
"- Habitants de Virgoth ! Nous sommes tous réunis aujourd'hui pour acclamer nos deux Héros ! Vous n'êtes pas sans savoir qu'ils ont déjà sauver plusieurs fois notre village de ces maudits Orcs ! Ils vont continuer à protéger nos murs jusqu'à ce que toute menace soit chassée."
Les masses se mirent à rugir. Un tonerre d'applaudissements se fit entendre. Le roi fit un signe en direction de la fanfare, laquelle se mit à jouer bruyamment. Les gens se mirent à danser tout autour du château, les plus audacieux venant saluer nos deux Héros. Roger s'approcha d'Erzebeth, puis lui prit la main :
"- M'accordes-tu cette danse, belle enfant ?"
Erzebeth n'eu pas le temps de répondre, qu'elle était déjà entrainée dans une valse. Azazel attrapa Roger par l'épaule :
"- Excuses moi, mais il me semble que c'est à moi d'ouvrir le bal."
Roger lui céda la place avec une révérence :
"- Fort bien, beau prince ! La demoiselle est à toi. Amusez vous bien les enfants !"
Azazel prit la taille de la jeune fille entre ses mains, commençant à danser. Pas un mot ne sortit de leurs bouches. A la fin de la danse, ils se saluèrent dans une élégante révérence. Roger prit Azazel par le bras :
"- Je sais ce qu'il te manque ! Viens donc au banquet avec moi, on va aller boire un coup.
- Mais je ne peux pas laisser Erzebeth toute seule au milieu de cette foule !
- Ne t'inquiètes pas pour elle, elle est déjà en train de parler avec les villageoises. Ah, les femmes ! Il faudrait que je te présente la mienne un jour..."
Azazel interloqué, suivit Roger jusqu'au banquet. Le tavernier prit deux énormes chopes remplies à ras bord de Rhum :
"- A la santé du Héros !" Il bu sa chope cul sec.
Azazel tenta de l'imiter, mais s'arrêta à mis chemin en toussant. Roger se mit à rire :
"- Ah, ça change de l'hydromel hein ?"
Azazel, vexé, fini sa chope et alla s'emparer d'une autre aussi pleine que la première et la bu cul sec cette fois-ci. Roger le regarda, manquant de s'étouffer de rire :
"- C'est bien tu es un homme maintenant ! On ne va pa s'arrêter en si bon chemin, on en prend une troisième !"
Pendant ce temps, les villageoises étaient en extase devant la robe d'Erzebeth :
"- Comme elle est belle, tu as de la chance !
- Elle est si douce, qu'est-ce donc comme étoffe ?
- Le noir vous va si bien ! C'est tellement rare !
- Je n'avais jamais vu si belle jeune femme !"
Erzebeth ne savait plus quoi dire ni où se mettre. Ces gens étaient si gentils ! Jamais elle n'avait connu cela. Azazel débarqua de nul part, tenant Roger par l'épaule, completement ivre :
"- Bien sûr qu'elle est belle ! C'est Erzebeth, l'Héroïne du village !
- Et elle travaille pour moi au Dragon Noir !"
Puis ils s'écroulèrent ivres morts, en riant. Erzebeth fut choquée, mais voyant que les villageoises riaient, elle se mit à rire légèrement. Roger et Azazel se relevèrent difficilement et retournèrent en titubant au banquet où de nouvelles chopes les attendaient. Les festivitées battaient leur plein, quand le roi prit la parole :
"- Mes amis,il est maintenant temps de clore notre fête et de passer au grand final ! Le bûcher Orc ! Si vous voulez bien tous saisir vos torches et vous diriger vers le cimetière, nous allons brûler le charnier !"
Tous les villageois meuglèrent et la troupe se déplaça vers le cimetière. Dans un roulement de tambour, chacun empoigna sa torche, et le charnier fut enflammé. Une odeur putride de chairs brûlées se dégagea du tas de cadavres. Ce qui n'empêchait pas les villageois d'hurler leur joie. Des heures plus tard, le feu avait finit par s'éteindre, n'ayant plus rien à flamber. Tout les habitants regagnèrent leurs logis, peu avant la tombée de la nuit.
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